LE MOYEN DE TRANSPORT ou COMMENT QUITTER L'ILE ?

Pour quitter l’île, le candidat au départ était confronté à un problème particulier : trouver un moyen de transport.

Le gommier, barque traditionnelle utilisée par les pêcheurs locaux en 1939, était le seul moyen de transport existant permettant aux dissidents civils de quitter clandestinement la Martinique. Cette embarcation, longue de 6 à 8 mètres, permettait d'embarquer 4 à 5 personnes.

En effet, il n’y avait pas de liaisons aériennes entre la Martinique et la France et les autres îles de la Caraïbe. De plus, l’île était soumise à un blocus maritime. Aussi, c’est grâce à cette petite pirogue à voile que la majorité des volontaires a pu traverser les houleux canaux de Sainte-Lucie ou de la Dominique au péril de leur vie pour rejoindre le front. Quant aux quelques 500 marins et aviateurs déserteurs, ils s’enfuyaient en utilisant les moyens de leur unité (baleinière, avions Loiret 130 ou Gourdou 812) ou en faisant appel aux marins pêcheurs locaux.

Il est donc évident que le gommier a joué un rôle de premier plan pour le départ en dissidence.

Mais comment fuir quand on n’est pas pêcheur soi-même, propriétaire d’un canot ?

(Ouvrir le site Hello -caribbean.com - Dossier : "Le Gommier")

Date de création : 30/03/2006 ° 14:23
Dernière modification : 08/07/2006 ° 21:58
Catégorie : 2.4 - Contribution des ruraux au départ
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