QUELLES DIFFICULTES ONT-ILS EUES A SURMONTER ? Le départ a été un moment difficile : prendre la décision de partir signifiait d’abord la rupture avec le monde quotidien, avec une famille, des amis, une île qu’ils n’avaient jamais quittée pour la plupart pour aller vers l’inconnu. Les dissidents ont eu le courage de partir en secret, de nuit, souvent sans pouvoir dire à des êtres chers où ils allaient, sans même les tenir au courant de l’angoisse du départ. Ils ont du s’opposer à une opinion pas vraiment favorable au début (existence de mouchards, de pétainistes), ils ont eu le mérite de braver la répression de l’Amiral. Car les dissidents avaient contre eux tous les tenants de l’autorité officielle : la police, la gendarmerie, la Marine, la Douane et dans une moindre mesure l’Armée de Terre formée essentiellement de coloniaux. Dès Mars 1941, Vichy demanda à ROBERT de lui fournir des renseignements sur les dissidents et de tenir de véritables registres distinguant les civils des militaires déserteurs. Tout était prêt en 1941 pour s’opposer à ceux qui voulaient fuir la Martinique : embarcations rapides, postes de guet, avions même. Il fallait donc de la détermination, faire le choix de tout quitter, de se risquer sur l’océan quel qu’en soit le risque. page 1 2 3 4 5 6
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Dernière modification : 03/06/2006 ° 16:17
Catégorie : 2.3 - Départ en dissidence
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